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Concorde
1 novembre 2010

Francazal : Aéroport mixte

hangars_ba101

L'État garde la main sur Francazal. Confirmation a été faite hier d'une reconversion en aérodrome mixte civil et militaire, couplé à de l'activité industrielle aéronautique. La présence militaire du 1er RTP sera renforcée.

La reconversion de Francazal ne va rien perdre de sa voilure aéronautique. L'ancienne base militaire est appelée à changer d'affectation pour devenir un aérodrome civil d'aviation d'affaires, et militaire à titre secondaire, avec du soutien industriel pour de l'activité aéronautique. Cette orientation avait déjà été annoncée lors du précédent comité de pilotage, le 20 avril dernier. Mais hier le préfet, Dominique Bur, a tenu à peaufiner le travail qui est mené depuis plusieurs mois par l'État et la Direction Générale de l'aviation civile, aux côtés des collectivités territoriales concernées.

À la mi-novembre, suite à un appel d'offres, un opérateur aéroportuaire sera désigné pour assurer une période transitoire d'un an, en 2011, afin de gérer la piste actuelle, les flux aériens et l'activité économique qui prendra place au sud, sur une cinquantaine d'hectares, dans les anciens hangars. Un exploitant pérenne prendra le relais en 2012, suite à un nouvel appel d'offres. Une cellule mixte a été constituée entre la DRIRE et la CCI pour l'accueil des industriels, une quinzaine à ce stade, désireux de développer une activité sur Francazal. Au-delà des procédures en cours pour l'homologation de la piste à usage civil, des questions de fiscalités locales, de financement des travaux pour l'accès aux entreprises, Francazal reste un terrain d'état, avec une présence militaire forte. « Le choix privilégié est de densifier la présence du 1RTP (régiment de train parachutiste) qui occupe 60 hectares tout au nord de Francazal, avec le transfert à terme de l'État-major de Balma » a indiqué le préfet. « Notre intérêt est de voir continuer à vivre cette piste » a ajouté Claude Réglat, général de division. Si l'A 400 y fera ses expérimentations tactiques, « il n'y aura pas de vol, ni de fret, ni d'aéroport commercial » a indiqué Philippe Guérin, le maire de Cugnaux, qui voit dans « Francazal un lieu conforté dans son environnement, avec une activité économique génératrice d'emploi et de richesse pour ce quart sud ouest de l'agglomération ».

Publié le 26/10/2010 par la Dépêche du Midi 

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